Le début de l'ODL [Ancienne Histoire]

L'histoire des Lions

Du temps où le monde était régit par la magie, vivait un peuple d’Hommes dans une petite contrée tranquille. Située au sud des montagnes sacrées d’Eredkah, le village d’Herlan était constamment baigné de soleil. La proximité de ces hautes montagnes, dont on ne percevait pas les cimes, assurait une protection du village contre les vents glacés des steppes polaires. Les neiges hivernales ne touchaient jamais ce domaine. Les vastes plaines fertiles procurraient ainsi des baies et des fruits tout au long de l’année. Un petit lac non loin de là permettait aux Haddathi de pêcher et aux enfants de se baigner. Leur village était naturellement isolé par les montagnes, les monts de l’ouest et la forêt profonde située à l’est.
Les Haddathi commerçaient beaucoup avec deux tribus pour pourvoir à leur besoin mutuel : la tribu de Natchez et la horde des Marchands. Plus que de simples relations, ils étaient devenus de réels amis. Les habitants d’Herlan étaient de bons guerriers et savaient que la survie d’un peuple reposait parfois sur ses alliés. C’est ainsi qu’une alliance fut aussi instaurée avec les Nains de montagne Noire. La vie était radieuse comme le levé du soleil.

Pourtant dans ce cadre de tranquillité apparante, les Haddathi durent faire face à de nombreuses guerres. De part leur emplacement statégique au cœur des terres et la fertilité du sol, le territoire des Haddathi était très convoité.
Les orcs et les gobelins avaient maintes fois tenté de détruire leur domaine. Par une nuit de septembre, les gobelins encerclèrent le village de nuit alors que tous les soldats sommeillaient encore. Ils avaient fait appel à leur arsenal de guerre en utilisant des trébuchets et des beliers pour enfoncer les pallissades d’Herlan. Reveillés par les hurlements des attaquants, l’armée se mit rapidemenr en place et fit usage de ses catapultes pour repousser l’assaillant. La cavalerie, les épeistes, les lanciers et les joueurs de lames infligèrent une grande defaite à l’ennemi. Leur force consistait en un entrainement permanent des Hommes mais aussi des femmes du village.
De guerre en guerre, les habitant d’Herlan augmentaient leur richesse. Une caverne à l’abris des regards était utilisée pour y deposer le coffre renfermant l’or dérobé aux peuples vaincus. Seuls quelques personnes avaient accés aux profondeurs de la grotte. Nyaru, chef respecté de la tribu, devint proie à l’appat du gain. L’or ammassé ternissait son existance et noircissait son âme de jour en jour. De valeureux guerrier, il était devenu cupide, injuste et égoiste. La vie de son peuple ne l’importait plus, seul les richesses le distraiyaient.
Ainsi au fils des semaines et des mois les Haddathi accroissaient leur force et leur puissance mais leurs cœurs devenaient avides. Nyaru entrainnait avec lui son peuple dans une chute irréversible vers le Mal.
La folie guerrière de Nyaru ne faisant que croître, les guerres se multipliaient et les pillages devenaient chaque fois un peu plus meurtriers. Le sang coulait à flots sur les terres sechées par le soleil et piétinées par le passage des soldats cuirassés. Une armée colossale et puissante s’était ainsi constituée sous le commandement de Nyaru. Les Hommes tous plus forts et determinés les uns que les autres étaient craint à travers les regions du monde.

Jusqu’au jour où une magicienne prénommée Favore vint sur cette terre de désolation. Elle avait été envoyée par les Maîtres de Lune. Elle découvrit un peuple à la fois détruit par la haine et comblé par la puissance. Si personne n’agissait le peuple d’Herlan envahiraient bientôt la Terre et le Bien disparaitrait à tout jamais. Elle decida donc de venir en aide aux jeunes enfants de ce peuple qui avaient encore le cœur pur, non souillé par l’argent.
Elle apparue devant l’armée en marche pour detruire un peuple pacifiste possedant des mines d’or. Nyaru déguaina son épée à la lame tranchante qui avait deja coupé plus d’une tête. Sur un ton des plus sérieux demanda quelle était la raison de cet affront. Favore répondit que le peuple était destiné à faire de grandes choses et qu’il était de son devoir en tant que protectrice du Bien de le ramener dans le droit chemin.
Sur ces mots de sagesse, l’ensemble des soldats n’osait bouger, tous restèrent muets. Ce n’est qu’après quelques secondes de réflexion que le chef guerrier hurla à ses Hommes de tuer l’ennemi qui entravait la quête de l’or. Cet ennemi se trouvait être Favore.
On vit alors s’assombrir le ciel, le vent soufflait avec une force incroyable sur les plaines d’Herlan. Un halot de lumières lancinantes accompagnées de flammes entouraient Favore pour dissuader les soldats d’attaquer. Les nuages noirs qui obscurcissaient le ciel se faisaient de plus en plus menaçants. Chaque soldat pouvait ressentir la colère du monde qui s’exprimait par le déluge naissant. Mais bien que courageux, une telle force ne pouvait guère les laisser de marbre. Ces soldats avaient pourtant connu des opposants puissants mais ils n’avaient jamais dû combattre une telle force magique. Force qui, de plus, incarnait le Bien. Lentement Favore leva les mains au ciel est murmura une incantation que seuls ceux qui étaient proche d’elle purent entendre. Nyaru se prépara à attaquer, recula d’un pas pour prendre l’élan nécessaire. Il était prêt à parrer les coups se protégeant derrière son bouclier d’acier. Pourtant, immobile, il restait là à observer l’accomplissement de son jugement.

Après cette démonstration de puissance, une douce voix calme et posée se fit entendre. Cette voix donnait le choix à Nyaru entre le Bien et les Ténèbres. Nyaru avait toujours eu des choix importants à faire : Comment attaquer une contrée sans perdre d’hommes, avec qui fallait-il s’allier pour être protégé des orcs, avec qui commercer. Il avait su prendre les bonnes décisions au bon moment. D’ailleurs il était reconnu pour sa lucidité. Ce temps là parraissait bien révolu désormais. Ainsi, trop poussé vers les abîmes maléfiques, Nyaru ne sut faire le bon choix. Après avoir entendu ce murmure, la tempête s’apaisa et la vie semblait après repris son cours. En subsistaient pourtant les traces à travers les feuilles d’arbres qui jonchaient le sol tel un témoignage d’une l’intervention magique. Cependant, Favore n’accepta pas ce refus et condamna le chef et son armée à ne jamais pouvoir retrouver le village. L’armée était ainsi destinée à errer sur les plaines brulées par le soleil pour l’Eternité. Le soleil disparaissait lentement derrière les pics des montagnes pour faire place au crépuscule naissant. Il ne resta bientôt plus que les ultimes traces d’une nuit agitée.

Plusieurs mois passèrent au village sans que jamais personne ne revît l’armée. On pensait que les gobelins avaient dû les surprendre à quelques point stratégique prés des Monts d’Or. Cette zone était très redoutée car elle correspondait au passage inévitable entre les vallées du soleil du sud et les territoires du nord. C'est-à-dire que là, se retrouvaient confrontés les forces du Mal et celles du Bien.
Les enfants des soldats avaient grandi et leurs femmes avaient viellies. Le temps s’écoulait et la vie continuait. Un petit groupe de quatre jeunes enfants aimaient jouer ensemble depuis leur plus tendre enfance. Maintenant, ils étaient devenus grands et refléchissaient à l’avenir incertain de leur village. C’est alors qu’un jour que Carlitus, fils de feu Nyaru, réalisa que tant que le village n’aura pas fait de choix entre Bien et Mal, il ne pourra évoluer. Regardant à l’horizon, les yeux remplis de rêves, il réalisa que la solution était là, juste devant lui. C’était comme si une puissance magique lui avait ôté un voile qui lui cachait son rôle en attendant qu’il soit prêt à l’entendre. Il devait prendre les rennes du village. Il savait que c’était sa destinée. La nuit tombait et Carlitus devait rentrer. Sur le chemin, il croisa trois de ces amis et firent route ensemble. Il aborda avec eux la vision qu’il avait eu quelques instants auparavant. Ils furent tous d’accord avec Carlitus. Ils s’approchèrent lentement du village plongé dans le brouillard, se guidant par les lueurs des lanternes qu’arboraient les maisons. C’est ainsi que, dés le lendemain matin, aux aurores Carlitus vint voir les anciens du village.Il rentra dans la maison vétuste du sage, ôta la peau d’ours qui le couvrait et expliqua ce pour quoi il était venu ici :
« Je souhaite redonner sa force à mon peuple et le rendre Bon ».
Le vieux sage, au regard troublé par l’âge et la maladie, repondit qu’il attendait ce moment depuis que Nyaru avait été banis pour ses actes malfaisants. Il lui remis l’épée au pommeau incrusté de pierres qui se transmettait de chef en chef depuis des générations et ajouta :
« Que nos étendards qui furent jadis ressurgissent du néant dans lequel ils avaient été plongés ! »
Carlitus vint ensuite sur la plus haute colline et se présenta à son peuple :
« Me voici ! Je ne prétends pas devenir votre chef ou votre roi, car je souhaite constituer un peuple libre. »
Le fils de Nyaru fut acclamé et fêté.
Depuis ce jour le peuple des Lions, baptisé ainsi pour leur force légendaire, leur courage, l’égalité des sexes, vivaient sur les « Terres du Soleil ».L’entraide, la fidelité, la justice étaient devenus les maîtres mots. Le peuple, jadis bannis, pu renaître de ses cendres. Le noyau originel des quatre amis avait reussi à faire valoir l’image du Lion aux peuples voisins : indomptable, exprimant l’effort, le rajeunissement cyclique, le lion symbolise la force tranquille. L’Ordre des Lions ( ODL) est une alliance bienfaisante et juste. Elle défend ses membres et venge ceux qui ont été attaqué injustement. Elle n’hésitera pas à mener une attaque si elle sait que c’est pour anéantir le Mal qui, il y a bien longtemps, à noircit le cœur de ses Hommes en les menant vers des chemins obscurs et incertains…

Une création de Nwasette du peuple héliocéens

Sublime !
Que de souvenirs